capdefra a écrit :jeanbat 31 a écrit :
 Un pot adaptable étant plus ouvert , meilleure sortie des gas , il n'est pas nécessaire de modifier quoi que ce soit !!
  Après si tu installe d'autres artifices genre boitier additionnel , filtres cornets ou autres .... faut voire !! 
  J'ai bon la ???
Tu donnes la bonne réponse mais avec une explication fausse: si tu libères l'échappement et/ou l'admission, sur un moteur ancien par exemple, il faut rprendre les réglages. Par contre, sur un moteur moderne injecté 
avec une sonde lambda, les réglages sont modifiés automatiquement par l'ECU si nécessaire grâce aux infos reçues des divers capteurs, la sonde lambda tout particulièrement puisque c'est elle qui permet l'adaptation permanente de la richesse pour respecter les normes anti-pollution.
Franck
 
En fait un pot adaptable avec db-killer n'augmente pas forcement le flux à l'échappement par rapport à l'origine, il y a même eu des comparatifs (motomag et autres) montrant même qu'ils étaient très rares dans ce cas et que la plupart du temps les pots adaptables étaient moins performants que l'origine.
Donc si on laisse le db-killer en place il n'y a généralement pas besoin de se lancer dans des modifs destinées à tromper l'ECU.
C'est différent si on enlève le db-killer, il n'y a plus de restriction à l'écoulement des gaz, on récupère alors tout l'intérêt du pot à absorption par rapport à un pot à chicanes (origine) mais aussi quelques inconvénients...
Les gaz n'étant plus freinés (et même aspirés) cela provoque un échauffement au niveau des culasses (chambres de combustion et soupapes). Dans le cas d'une carburée ou d'une injectée non-lambdatisée ce n'est pas un gros problème car on peut modifier le rapport air/essence (appelé "stoechiométrique"). On enrichit (+ d'essence) ce qui assure le refroidissement et une combustion correcte du mélange...
Dans le cas d'un système lambdatisé, la sonde analyse les gaz et l'ECU corrige le rapport stoechiométrique (en modifiant les temps d'injection) dans la fourchette imposée par le fabriquant. D'origine il n'existe pas de moyen de modifier ces valeurs.
Un moteur Euro 3 actuel fonctionne avec un rapport stoechiométrique déjà très faible, tournant autour de 11~12:1 alors que le rapport idéal se situe à 14,5:1. Ce sont des moteurs qui chauffent beaucoup mais dont le taux de rejet en CO est faible.
Ex: Stelvio/Griso 8V = ~1%, si (par des subterfuges) ont remonte le rapport stoechiométrique à une valeur plus proche de l'idéal ce même moteur va sortir au moins 2,5~3% de CO... et sera hors normes.
Il convient donc d'être prudent, cette pauvreté excessive d'origine* est déjà néfaste au fonctionnement "en douceur" et à la santé du moteur (soupapes), ajouter un élément qui va augmenter la surchauffe peut avoir des effets destructeurs.
Qu'est-ce qu'on peut faire ?
- Modifier la cartographie embarquée ou en écrire une autre: Impossible avec les systèmes Marelli, seul le constructeur possède les outils pour le faire. Il fournit occasionnellement des cartographies modifiés (améliorées) pour que le réseau les télécharge sur les machines des clients, mais il en garde la maîtrise.
- Faire modifier physiquement l'ECU (pour qu'il devienne paramétrable) ou le remplacer par un autre : c'est possible, mais complexe donc coûteux. Nombreuses séances de banc pour écrire complètement la cartographie d'injection, mais aussi celle d'allumage... une affaire de spécialistes pointus, ceux qui officient en France travaille pour la compétition, les allemands ont plus de chance dans ce domaine. Patience et gros budget à prévoir.
- Utiliser des leurres: PowerCommander, module, etc..., il y a plusieurs systèmes, les uns agissant en amont de l'ECU en trichant sur les valeurs que transmettent les différentes sondes (temp d'air, moteur, sonde lambda), les autres en aval entre ECU et injecteurs. Tous visent à augmenter les temps d'injection (donc le rapport stoechiométrique). Ce sont les solutions les plus simples et les meilleur marché (150 ~ 700 €).
Notez que les choses ne vont pas vraiment s'arranger avec Euro 4... rejets divisés par deux. 
 
 
* Jeanroche nous avait fournit une belle vue de ses soupapes d'une blancheur immaculée... je ne la retrouve pas  
